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Sirius - Le chien qui fit trembler le IIIe Reich

Sirius

Auteur : Jonathan Crown

Edition : Presses de la cité

Collection : -

Parution : 21/01/2016

ISBN-13 : 978-2258118577

Pages : 235

Résumé : Brillant fox-terrier capable de communiquer en messages codés, Sirius émigre aux Etats-Unis avec la famille Liliencron, qui fuit l'Allemagne nazie. Arrivé à Hollywood, il devient la coqueluche des studios Warner Bros. et s'acoquine avec les plus grands : Rita Hayworth, Billy Wilder, John Wayne et Cary Grant n'ont plus de secrets pour lui ! Engagé ensuite par le cirque Barnum, son ascension dans le showbiz tourne court lorsqu'un tour de magie échoue et le fait "réapparaître" à Berlin. Il sera alors le dernier confident d'Hitler...

Mon avis : Peut-on rire de tout ? A la lecture du résumé de ce livre, c’est cette question qui m’est venue à l’esprit.

Aujourd’hui, je ne sais toujours pas si l’on peut rire de tout. Par contre, Jonathan Crown, dans son ouvrage Sirius, m’a prouvé que l’on pouvait traiter de l’une des périodes les plus sombres de l’Allemagne, le nazisme, avec humour.

Personnellement, j’avais peur que la présence de cet humour ne rende le récit "Too much". Mais en fait, loin de desservir l’histoire, cela permet de la rendre plus tolérable. Car, sous couvert de nous narrer l’histoire de Sirius, le formidable fox-terrier qui a fait trembler le IIIe Reich, l’auteur nous décrit l’horreur de cette période.

J’ai beaucoup apprécié la plume de l’auteur que j’ai trouvé légère et sobre mais aussi sa sensibilité. Cela apporte de la profondeur au récit et permet de l’équilibré.

Ce qui m’a plu aussi, se sont toutes les références cinématographiques que l’on a, lors du passage de Sirius à Hollywood. Cela m’a donné envie de découvrir le cinéma des années 30-40 en visionnant des films de cette époque.

Toutefois, j’ai eu beaucoup plus de mal avec la forme. Tout au long de ma lecture, j’ai eu l’impression de lire de petites anecdotes mises bout à bout. Cette accumulation m’a parfois mis mal à l’aise. J’aurais préféré lire quelque chose de plus structuré dans la forme.

« A minuit, l’Italien grimpe sur l’estrade et y va de sa chanson – I’ll Never Smile Again.

  • Qui est ce type ? interroge Crown.
  • Frankie, dit Rahel. Je n’en sais pas plus.

 

       Crown allume une cigarette. Dernièrement il s’est mis à fumer. La vie est plus excitante quand on a dans la main quelque chose qui se consume.

       Tout comme le temps. On l’allume, on l’inhale, on le rejette hors de soi.

 

       Sans doute en va-t-il de même avec la gloire, pense-t-il.

       Il interrompt ses réflexions lorsque Dolores del Rio surgit devant lui et lui demande du feu.

 

       L’été est également placé sous le signe du troisième mouvement du Concerto pour violon et piano opus 64 de Mendelssohn.

       La réalisation du grand amour. », Page 93.

 

L’autre petit bémol que j’ai noté, c’est la longueur des chapitres. Personnellement, ça me laisse de marbre mais je sais que beaucoup de gens préfèrent des chapitres courts. Avec seulement 3 chapitres, pour 231 pages, nous en sommes très loin.

 

Pour terminer je tiens à remercier "Babelio" et les éditions "Presses de la cité" de m’avoir donné l’occasion de découvrir cet ouvrage.

Ma note : Comme vous l’aurez compris j’ai apprécié ce livre, que j’ai trouvé original. Mais j’ai eu du mal avec la forme. C’est uniquement pour cette raison, que je lui mets la note de 3/5.

 

En 2016 je lis aussi des livres papiers 1Petit bac 2016

 

Ce titre participe aux Challenges "En 2016, je lis aussi des livres papiers" et "Petit Bac 2016", pour ma 1ère ligne, catégorie animal.

 

Rédigé par Magali, le 14/01/2016

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