La soledad

La soledad

Auteur : Natalio Grueso

Editeur : Les presses de la Cité

Collection : -

Parution : 01/09/2016

ISBN-13 : 978-2258119055

Pages : 320

Mon résumé : Bruno Labastide est venu s'installer à Venise, dans le quartier de Dorsoduro, au terme d'une vie bien remplie durant laquelle il n'a cessé de parcourir le monde. Cela fait bien un an qu'il y réside, lorsqu'un jour, il voit une jeune Japonaise d'une beauté stupéfiante passer devant le café où il a ses habitudes. C'est le coup de foudre. Or cette dernière, Keiko, ne lui concédera une nuit d'amour que s'il parvient à l'émouvoir avec un poème ou une histoire... Mais par quoi commencer ?

Mon avis : Je dois avouer que je n’avais pas du tout entendu parler de ce roman de la rentrée littéraire 2016 (en même, vu le nombre de sortie ça peut se comprendre) et je serais très certainement passée à côté sans babelio et sa "masse critique".

C’est donc totalement à l’aveugle que je me suis lancée dans ma lecture. Et j’ai été bluffée par la qualité de ce premier roman qui a su me bousculer, m’interpeller.

Je suis très rapidement tombée sous le charme de la plume très lyrique et fluide de Natalio Grueso.

Mais, j’ai eu plus de mal avec la structure de son roman qui au départ m’a déstabilisé. Heureusement, cela n’a été que passager.

Je m’explique : ce roman c’est une succession de récits qui parfois, au premier abord, ne semblent avoir aucun lien les uns avec les autres. Sauf que le fil conducteur existe. Il s’agit de la solitude. A travers sa mosaïque de personnages Natalio Grueso nous décline ce sentiment sous toutes ses formes.

Il le fait avec énormément de subtilité, de délicatesse et de pudeur. Le sentiment de solitude est un sentiment universel et l’un des plus grands maux de notre société actuelle. Tout le monde, en a souffert au moins une fois dans sa vie. Du coup, notre solitude fera forcément écho à celle de l’un de ses personnages et, pour moi, c’est l’une des grandes forces de cet ouvrage.

Je tiens à remercier Babelio et les éditions "Les presses de la cité" de m’avoir permis de découvrir ce roman.

Une fois n’est pas coutume je terminerai ma chronique en citant la première et la dernière phrase de "La soledad" :

"Personne n’en sait autant que moi sur la solitude"

"Dans tout ce livre, il n’y a qu’une seule chose totalement autobiographique : la première phrase."

Ma note : Vous l’aurez compris j’ai adoré ce livre qui est une véritable ode à la solitude. Au point de vouloir le relire et le partager avec le plus grand nombre. Je lui mets donc la note de 5/5.

 

Rédigé par Magali, le 27/09/2016

 

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Commentaires (2)

camille
  • 1. camille | 29/09/2016
Belle chronique. J'ai très envie de le lire moi aussi
magalitdeslivres
  • magalitdeslivres | 29/09/2016
Merci beaucoup

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