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Premières lignes #7

Premieres lignes

Avec cette nouvelle année qui commence, j’avais envie d’inaugurer un nouveau rendez-vous hebdomadaire ! Je cherchais un rendez-vous qui serait à base de citation et j’ai croisé sur le blog de "Bettie rose" le rendez-vous : "Premières lignes". J’ai tout de suite compris que j’avais trouvé le "Saint Graal". A l’origine de celui-ci, le blog "Ma lecturothèque".

Le principe est simple, toutes les semaines on vous cite les premières lignes de notre lecture. Mais trêve de bavardage et passons au vif du sujet.

Pour cette semaine, je vais vous citer les premières lignes de "Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur", écrit par Harper Lee. J’ai presque terminé cette lecture que j’apprécie énormément. A travers les lignes on retrouve l’ambiance des petits villages et le côté pittoresque. Dans un certain sens c’est charmant même si on retrouve aussi bien les avantages que les inconvénients de vivre dans de tels endroits.

 

Ne tirez pas sur l oiseau moqueur

"Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort."

Chapitre 1 :

"Mon frère Jem allait sur ses treize ans quand il se fit une vilaine fracture au coude mais, aussitôt sa blessure cicatrisée et apaisées ses craintes de ne jamais pouvoir jouer au football, il ne s’en préoccupa plus guère. Son bras gauche en resta un peu plus court que le droit ; quand il se tenait debout ou qu’il marchait, le dos de sa main formait un angle droit avec son corps, le pouce parallèle à la cuisse. Cependant, il s’en moquait, du moment qu’il pouvait faire une passe et renvoyer un ballon.

Bien des années plus tard, il nous arriva de discuter des événements qui avaient conduit à cet accident. Je maintenais que les Ewell en étaient entièrement responsables, mais Jem, de quatre ans mon aîné, prétendait que tout avait commencé avant, l’été où Dill se joignit à nous et nous mit en tête l’idée de faire sortir Boo Radley.

A quoi je répondais que s’il tenait à remonter aux origines de l’événement, tout avait vraiment commencé avec le général Andrew Jackson. Si celui-ci n’avait pas croqué les Creeks dans leurs criques, Simon Finch n’aurait jamais remonté l’Alabama et, dans ce cas, où serions-nous ? Beaucoup trop grands pour régler ce différend à coups de poing, nous consultions Atticus, et notre père disait que nous avions tous les deux raison."

A première vue le début n’est pas trépidant ou folichon, mais ce roman est sublime ! Au fur et à mesure que l’on avance, que l’on tourne les pages, on comprend pourquoi celui-ci est devenu un classique de la littérature américaine. Et cela ne tiens pas qu’au sujet abordé. C’est un tout : plume de l’auteur, sujets, personnages, lieu et contexte. Je n’ai constaté aucune fausse note ! Harper Lee a su nous dépeindre un tableau plein de charme même si parfois ce charme nous laisse un goût amer. Alors n’hésitez plus et venez découvrir le village de Maycomb et ses habitants.

 

Rédigé par Magali, le 13/05/2018

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