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Premières lignes #10

Premieres lignes

Avec cette nouvelle année qui commence, j’avais envie d’inaugurer un nouveau rendez-vous hebdomadaire ! Je cherchais un rendez-vous qui serait à base de citation et j’ai croisé sur le blog de "Bettie rose" le rendez-vous : "Premières lignes". J’ai tout de suite compris que j’avais trouvé le "Saint Graal". A l’origine de celui-ci, le blog "Ma lecturothèque".

Le principe est simple, toutes les semaines on vous cite les premières lignes de notre lecture. Mais trêve de bavardage et passons au vif du sujet.

Pour cette semaine, je vais vous citer les premières lignes de "Je suis une fille de l’hiver", écrit par Laurie Halse Anderson. C’est une lecture difficile mais tellement importante.

 

Je suis une fille de l hiver

"Maintenant qu’elles ont 18 ans, elle se sont éloignées l’une de l’autre. Malgré ça, Cassie a appelé Lia 33 fois la nuit de sa mort. Celle-ci n’a jamais répondu. Lia se retrouve seule, hantée par le souvenir de son amie, ravagée par la culpabilité de n’avoir pas pu la sauver, obsédée par son besoin d’être mince, et son combat pour accepter son corps. Le tout se mèle dans un monologue intérieur presque poétique piégé dans une narration étonnamment vive et juste. Dans son roman le plus émouvant depuis Vous parler de ça, Laurie Halse Anderson explore le combat d’une jeune fille, son chemin douloureux vers la guérison, et ses tentatives désespérées pour se raccrocher à ce qui est le plus important : l’espoir. Ce qui nous intéresse finalement n’est pas ce qui lui se passe à la fin mais bien le voyage que nous entreprenons aux côtés de Lia dans sa lente agonie, sa douleur inexplicable et sa tentative de donner un sens à sa vie."

 

          "1,00

            Elle me l’annonce comme ça, les mots dégoulinent de sa bouche entre les miettes de muffin à la myrtille, et les virgules trempent dans son café.

            Elle me le dit en quatre phrases. Non, cinq.

            Je n’ai aucune envie d’entendre, mais c’est trop tard. Les faits bruts me pénètrent, me poignardent en pleine poitrine. Et quand elle en vient au pire…

…toute seule, ils ont retrouvé le corps

dans une chambre de motel…

           …je dresse des murs autour de moi et verrouille toutes les portes. Je hoche la tête en faisant mine d’écouter, de communiquer. Elle n’y voit que du feu.

           C’est moche, quand les jeunes filles meurent."

 

 

Voila, mes assoiffés de lecture, les premières lignes d’un roman qui va très certainement me bouleverser. J’espère que cette lecture saura me toucher.

Et si, vous partagiez en commentaire les premières lignes de votre lecture, ce serait cool, non ? Alors à vos claviers et on se retrouvera dimanche prochain pour un autre partage de 1ères lignes.

 

Rédigé par Magali, le 24/06/2018

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